asra arazcut arazcut şarkı sözleri
À 28 piges j'ai le vertige sur une balançoire
Mais j'espère avoir le rire de mes 5 ans d'âge
J'étais enfant sage, et vite orphelin, avec trois exemples preuves que le sort est sien
Et l'absolue fatalité de la mort du lien, car il est des endroits d'où nul ne revient
Et qu'une croix de bois, sur un bout de terrain, ne parle pas et n'apprends rien
Que parfois le silence est le seul à la hauteur, quand le manque est le moteur
Il y a des plaies qui se pansent sans perdre leurs odeurs
Il y a les faits qui se pensent, et ceux qui se pleurent
Le vivant est vivant, seulement s'il meurt
les cloches peuvent sonner l'heure, elles sont décalées
Le sang cesse de circuler, si le cœur défie l'oubli et sait créer l'unité
Elle est le seul produit de l'infinité, qui sait récolter le fruit de l'absurdité
Et qui manque sa vie quand la vacuité, est la seule fin donnée à ses facultés
Tu sais calculer la confiance? mesure la fragilité! de ce qui peut s'accumuler
Il est des forces qui savent s'annuler, mais la mort n'a d'égal inutile de lutter
Ni le torse bombé ni en toute humilité, j'ai rimé sans réfléchir, causé sans rien dire
Juste sentir, le pire qu'on enterre sous des pierres qui inspire les prières
Qui sert de rôle aux étoiles, à composer des toiles, à imaginer le voile qui se déchire
À flatter la vanité des vers expulsés, par une bouche qui respire
Si les fils sont tissés, il suffit qu'un seul ne lâche pour conclure l'odyssée
Il y a la chute et le crash
Qui vacille peut glisser, qui a perdu le match, un tube dans la trachée
le corps bien attaché
Rencard sur brancard, sirènes bleues dans le noir
le trottoir pour témoin, du sang sur les mains
Le temps se retient, comme son souffle dans la bouche, il sursaute et revient
Tous et toutes des pantins, des dépouilles qui se débattent
Croulenr les claques, crowlent entre les marques
J'ai les paumes moites et la phobie des boîtes
Fringué de noir t'as compris le swagg dans le fil de l'histoire
On ne peut pas voir venir mais on est rattrapés, on peut croire tenir et puis se ramasser
On peut prévenir mais on ne peut pas tracer, le sang qui s'écoule restera gravé
Différents dans la foule donc de quoi parler? la seule certitude, vie de solitude
Tu peux orner le néant et parader, je poursuis la chaleur du vivant
Épiderme nu sur le divan, jouir, suer en riant fumer en brillant dans les nuées du néant
Penser et tomber en niant, éviter l'ennui en dansant la nuit
Elle séduit la fille, il pleure sur la vitre
Tant d'années à fuir à construire en ignorant les fondations
Des murs de soupirs, des briques de silence contre les incidences
Aimer ses failles sublimer ses souffrances, supprimer des pans de l'enfance c'est naïf
Facile en superficie, le kiff est tardif, alimenter l'angoisse d'un tas de spliff
Rêver de shooter le shérif -shoot- lever d'la fonte quand le mental est chétif
Baver pour du bif quand les dettes s'empilent, ce sont les seuls chiffres qui augmentent
Il y en a peu qui s'empiffrent, il y en a beaucoup qui mentent
Mais si tous les humains redeviendront poussière
Jeprofite de la force celle qui n'est pas à vendre

