Nos coeurs font du surplace

C’était ici et c’était là Et c’était tout ce qui se pouvait pas Ça s’est passé dans le présent Comme un dilemme, comme un mouvement Ça s’est passé comme les choses passent Comme les choses se passent de temps en temps On a grandi par la racine Un peu rongés par la routine Par groupes de deux, par-ci par-là Par peur du feu parce que c’est ça qui est ça Parce que c’est ça qui est ça Et le sens à tout ça est sensé nous faire signe mais ça tarde Et je pense tout bas que peut-être je suis dans la marde Et il me semble qu’il faudrait pas qu’on mange avec nos tripes sur la table Et au lieu de dormir je m’amuse à compter les syllabes De la vieille époque jusqu’à hier la veille Les abeilles butinaient le miel Traçaient des dessins dans le ciel Mais nous, je sais pas, non je le sais pas Je sais pas pantoute où ce qu’on devait être Si on devait être ou ne pas être En rang d’oignons comme des légumes Sous les rayons de la roue de fortune Par groupes de deux par-ci par-là Par peur du feu parce que c’est ça qui est ça Parce que c’est ça qui est ça Aussitôt le dos tourné les miroirs nous crachent dans la face Aussitôt arrivés les départs nous ordonnent qu’on parte T’as ben beau essayer d’essayer de truquer le jeu de cartes Je suis bien désolé mais les dés sont jetés crache le cash Mais au fond, au fond de nos surfaces Y’a nos cœurs qui font du surplace