LA PENDULE

Je regarde la pendule. Il n’est pas assez tard. Je me sens ridicule. Je t’attends, ça me mine. Te voilà, tu arrives. Je croise enfin ton regard. Tu me troubles, tu m’enivres Mes yeux s’illuminent. Ton parfum dans mon ciel se répand Telles les premières douceurs du printemps Comment masquer mes sentiments ? Pourquoi masquer ce que je ressens pour toi ? Peut-être à l’autre bout du monde. Ici ou dans un autre monde. Je goûterai tes lèvres. Je sentirai ta fièvre en moi. De mes doigts, je te frôle Tendrement, ne rien dire Tout tourne, tout s’affole. Il se passe quelque chose. Ton parfum dans mon ciel se répand Telles les premières douceurs du printemps Mais je n’ai pas le droit de chanter Ce que te dire j’aurais souhaité de moi. Peut-être à l’autre bout du monde Ici ou dans un autre monde Tu goûteras mes lèvres Tu sentiras ma fièvre en toi Je regarde la pendule Il est déjà trop tard Mais pourquoi ridicule J’ai perdu ton regard Peut-être à l’autre bout du monde Ici ou dans un autre monde Je goûterai tes lèvres. Je sentirai ta fièvre en moi...