cebonvieux pitt café clope şarkı sözleri

Café, clope, café, clope, café, clope, café Café, clope, café, clope, café, clope, café La fatalité c'est se faire à l'idée, Que rien ni personne ne pourra remplacer Tes idées concrètes, les noms d'oiseaux qu'on t'prête Les signes interprétés, les consignes acceptées Foutu gladiateur dans l'arène, s'endormir des rêves plein la tête Et le matin les voir s'envoler, ouais, s'envoler par la fenêtre Certitude assassine, plus rien dans la poitrine Faut relancer la machine, café clope c'est magique Rentrer dans la matrice et chanter sa comptine, faire des bornes sous la pluie Parce que le moteur de ta bagnole est toujours en panne Arriver au taf trempé, et te faire signaler que t'es toujours en retard T'façon t'es qu'un produit rentable, un truc qu'on remplace Un foutu code barre, toi t'en démords pas Mais t'es qu'un gravillon coincé dans les rouages imagés d'une machine qui dort pas Les regarder sourire, continuer de souffrir La mettre en sourdine, tu veux plus t'ouvrir T'as déjà gentiment accepté de mettre tes sentiments sous vide Rentrer voir le bordel des gosses, Te dire que gueuler serait nuisible Le silence quand tu passes à table, La télé qui parle à ta place Tuer l'temps sur l'appli, regarder des séries jusqu'à plus d'heures Parler à ta bouteille, t'façon tu rêves même plus quand tu dors Et le lendemain c'est reparti, toujours la même routine Faut relancer la machine, café clope c'est magique On oublie les tartines, l'important c'est d'arriver à pile Éviter les remarques malhabiles Le regard des collègues qui toisent et te jugent Cette bande de fils de putes, s'ils savaient qu'en secret Tu rêves que le toit du bâtiment leur tombe dessus Cravacher, cravacher, cravacher sinon t'auras pas ta pose clope Obéir aux ordres, mettre un panneau stop Devant ta personnalité, rester fidèle au poste Envoyer bouler ses porcs tu peux pas faut faire bouffer les gosses Éternel problème de flouze, tu peux pas faire les courses On est même pas le 12 Les ondes FM passent toujours la même merde c'est quand même plus agréable Que d'être à pied, on t'a prêté une caisse Mais les joints de la portière sont perméables C'est pas comme tes larmes, non pas comme tes larmes Tu sais, celle que t'as rangé Depuis bien trop longtemps En même temps que ta fierté Tout au fond d'un placard, Ce foutu placard où t'as laissé tes envies, tes sourires Tes souvenirs pour les laisser mourir Faudrait peut-être l'ouvrir ne serait-ce que pour voir Ce que tu peux y découvrir T'as peut-être raison tu mérites ce qui t'arrive Ta cirrhose, ton cancer, tu t'en fous de leur avis Tu veux rester comme t'es, Avec ce que t'appelles les plaisirs de la vie Je suis un français moyen, je suis fonctionnaire Je suis marié, j'ai deux enfants J'habite un appartement de trois pièces Que j'ai obtenu grâce au crédit foncier J'ai souscrit une police d'assurance vie Et tous mes meubles portent l'estampille NF Je bois du jus de pomme Je fais la pause café Je mange du fromage en portion Enfin, je fais tout ce que la télévision me conseille de faire Le loyer, les impôts, les crédits, puis y'a R Le courrier, les factures, les huissiers, puis y'a R Ton taf, ta bouteille, la télé, puis y'a R, y'a R, après ça y'a R Maintenant suis-moi, je vais te montrer la magie détentrisse D'un monde que tu peux voir qu'étant triste Et tant pis si les vitrines se cassent, les débris de la matrice ne font pas de dégâts Là, là, je veux que tu me dises que t'es là Que c'est pas du tout ça que tu rêvais étant petit Peu importe ce qu'ils t'ont dit, les lois, les évangiles L'important c'est de te sentir en vie Dis-toi que c'est jamais trop tard Jamais trop tard pour rallumer la flamme, la lumière tout au bout du couloir Tu peux tout devenir, deviner l'avenir, Ad vitam être libre Part, part modifier la comptine, inverser la doctrine, repenser la police D'un ouvrage dont tu détiens les lignes et tant pis si les vitrines se cassent Les débris de la matrice ne font pas de dégâts Sache qu'on est plein dans ce cas, seul dans le noir Attendant de voir enfin tourner la roue, une brèche, une ocase, Une opportunité de détourner de sa route Quand un tas de questions viennent te soulever Tu pars te coucher, le soleil s'est levé Le monde t'attend pas par un point nommé C'est pas le tout de dire j'ai le point levé Chacun de tes choix peut les provoquer Y'a ceux qui l'attendent et y'a ceux qui la forcent La chance ne viendra pas te convoquer Compte que sur tes dix doigts pour te prêter main forte Trop de talent qui s'ignore, que la misère isole Quand la dette emprisonne faut trouver l'antidote Partir aux antipodes d'un monde qui part en couille Au bord de l'épilogue, bilan sans équivoque Oui bien sûr que c'est ignoble Qui est le lion, l'antilope Qui nous prend pour des guignols Ces pantins ventriloque, qu'on appelle gentilhommes, mais de quoi sont-ils nobles Les laisses jamais dire que t'as pas l'étoffe, c'est l'humain qui est fou, non c'est pas l'époque J'ai planqué l'espoir dans un paquet de strophes J'ai pas trouvé ça dans un café clope Le loyer, les impôts, les crédits, puis y'a R Le courrier, les factures, les huissiers, puis y'a R Ton taf, ta bouteille, la télé, puis y'a R, y'a R, après ça y'a R
Sanatçı: Cebonvieux Pitt
Türü: Belirtilmemiş
Ajans/Yapımcı: Belirtilmemiş
Şarkı Süresi: 5:12
Toplam: kayıtlı şarkı sözü
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