Chouine Gum

L'amour C'est comme le goût mentholé Qu'on voudrait préserver Jusqu'à la fin Mais qui disparaît Sous les coups De molaires acérées Désintégré Sous le poids d'ivoire Dans la salive toxique J'aimerais nous y voir Perdre le sens Même si on ne fait jamais exprès La menthe s'efface Dans une pente douce Laisse sa place À une lente secousse C'est l'amour famélique Qui se trace et Qui s'ammollit Comme un refrain Qu'on a trop chanté Comme un bonbon Qu'on a trop sucé Je voudrais te coller à la peau À la semelle Que tu me marches dessus Après qu'il ai plu Je voudrais te coller à la peau À la semelle Jamais le temps Ne m'enlèvera de ta chaussure J'emmêle les fils sucrés De nos souvenirs sacrés Pour me concocter Un cocon Et te câliner sans faux bonds J'émets des ondes Collantes Je t'enserre dans mes ronces J'appuie sur la détente Je deviens papillon Éphémère Quand le goût mentholé Perd de son éclat Quand l'apreté reprend Ses droits Quand enfin on recrache Ce sentiment fugace Quand on se fâche Sans retour Le chewing hum par terre L'homme qui chouine Il n'y a plus grand chose à faire Le chewing hum par terre L'homme qui chouine Il n'y a plus grand chose à faire Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix Quand la mâchoire Laisse choir Notre amour déchu On a plus trop le choix J'emmêle les fils sucrés De nos souvenirs sacrés Pour me concocter Un cocon Et te câliner sans faux bonds J'émets des ondes Collantes Je t'enserre dans mes ronces J'appuie sur la détente Je deviens papillon Éphémère