Mon ami

Bien dès fois on l'a vu là en effet Grossissant de ses larmes la fraîche rosée de l'aube cjoutant aux nuées du ciel celles de ses vastes soupirs Mais aussitôt que le soleil, joie de la terre, au plus lointain orient commence d'écarter les rideaux vaporeux du lit de l'aurore Mon triste fils fuit la lumière pour sa chambre S'y glisse et s'y enferme, toujours seul Clôt ses volets, boucle dehors le beau soleil et se fabrique là une fausse nuit Mon ami ! Ouais ? J'ai de mauvaises heures de me sentir si laid parfois tout seul Excuse-moi bébé Je ne fais que passer Je n'ai pas le temps d'y penser Que déjà c'est passé, c'est pansé Et c'est bon de se dire Que maintenant c'est terminé Mais je voudrais comprendre Pourquoi cela m'est- il arrivé Je ne fais que m'entretenir avec les démons du rire Oui c'était bon de sourire, de fléchir et de jouir Sans comprendre pourquoi Tu sais c'est pas la joie qu'on a pas On a juste pas le choix Et c'est ta voix qu'il y a au fond de moi Je voudrais fuir et le pire C'est que c'est toi qui va mourir On voudrait pas que ça empire clors ça va on respire On continue de rire On fait semblant de sourire Et tu sais quoi c'est pas la joie Mais c'est comme ça que tout ira Et tu sais quoi c'est pas la joie Mais c'est comme ça que tout ira oui Mon ami ! Ouais ? J'ai de mauvaises heures de me sentir si laid parfois tout seul