d' de kabal chronos [les enfants n'oublient jamais] şarkı sözleri
Le temps qui passe n’apaise pas les victimes, les douleurs persistent mais les faits sont prescrits
Le temps qui passe n’apaise pas les victimes
Et puis là comme par pudeur le temps décide de s’arrêter de suspendre sa course
Les humains se plaignent souvent de moi
Ils répètent en chœur que je passe trop vite
C’est vrai je leur impose mes lois et les rapproche doucement de l’ultime verdict
Je leur donne des rhumatismes des cheveux blancs et des rides sur le visage
Au bout du chemin parfois ils regrettent leur manque de folie et leurs vies sages
Je fais pousser les feuilles des arbres et quand j’en ai marre je les fais tomber
J’aide les fleurs à naître à grandir à s’épanouir et à succomber
Je fais tourner l’humanité en rond et plonge une partie du monde dans le sommeil
Je fais tourner la terre comme les aiguilles de l’horloge autour du soleil
Appelle-moi Chronos
Je n’ai pas de nom j’suis invisible
J’suis ton pote ton proche ton cousin ton collègue ou ton voisin
Je n’existe pas j’me faufile
Je crois que le temps apaise mes plaies
Qu’il panse mes blessures quand j’me tais
J’ai bâti autour de moi un mur de silence
Cicatrices de l’intime sous les apparences
Vigilance extrême quand arrive le soir, vigie
J’ai de vieux réflexes et des trous d’mémoire
Victime d’une enfance hurlante, entailles brûlantes béantes
S’enfuir le plus loin possible de son petit corps parce que le fracas est épouvantable
Vous vous plaignez de moi mais vous ne comprenez pas que je suis votre allié
Je soigne les peines comme personne
Chacune de mes caresses fait franchir un palier
Je gomme tes tristesses tes humiliations et les caprices du ciel
Et sous l’emprise de mon pouvoir toutes tes douleurs vives deviennent pastel
Seulement parfois je me trompe
En croyant que mon action règle tous les problèmes
La vérité remonte des profondeurs de l’oubli dans une souffrance extrême
La prescription existe dans les textes et dans les instances de justice
Mais pas toujours dans la mémoire de l’enfant `
Qui bien malgré lui constate ses cicatrices
Cherche l’enfant qui est en toi
Qu’est-ce qu’il en dit de tout ça ?
Regarde donc tes blessures dessinées à la ceinture
Constate donc tes plaies corps détouré à la craie
Tu crois que le temps agit en gommant
Les faits sont prescrits malheureusement
Tu n’as plus le choix plonge dans ton histoire Chronos
Retrouve les traces de chaque passage Chronos
De L’Ogre ou de l’Ogresse tyrannique
Enfance qu’on abîme
Le temps qui seulement s’écoule ne répare pas les victimes
Le temps qui passe n’apaise pas les victimes
Les douleurs persistent mais les faits sont prescrits
Le temps qui passe n’apaise pas les victimes
Chronos
Appelle-moi Chronos
L’enfant qui dort dans ta poitrine est effrayé par les abîmes
Ses yeux sont écarquillés et
Il préfère rester caché
Et ta lumière est éteinte en dedans
Tu n’as pas d’espace étranglement
Et ta lumière est éteinte en dedans
Appelle-moi Chronos
Enfance humiliée violentée enfants qu’on abîme
Ados pressurisés violents perdus ados qui pactisent
Non pas avec le diable mais avec la part d’eux-mêmes blessée
Non escamotable
Jeunesse en détresse politiques qui font la sourde oreille où est le progrès ?
L’enfance qu’on maltraite société qui n’a plus toute sa tête voilà le sujet
Comment expliquer le mal-être les mains moites
Les bruits sourds dans ma tête
Cette vie simple que j’convoite ?
Sourire triste dans les fêtes un verre d’eau et j’me noie
Le temps qui passe n’apaise pas les victimes
Les douleurs persistent mais les faits sont prescrits
Le temps qui passe n’apaise pas les victimes
Et comment tu t’répares si Chronos ne t’aide pas
Et comment j’me répare si Chronos ne m’aide pas