48 Meuz

J' sais pas comment commencer, mon état j'viens romancer Pour pas changer, j'trempe ma plume dans du rhum ancien J'ai trop été en chien, mais maintenant c'est terminé J'suis trop determiné, même si on m'appelle l'ancien Gens mauvais ou gens bien, j'm'entoure de ceux que j'sens bien Je fais ce que j'ai à faire, bat les couilles si on s'en plaint Les suceurs ils sont plein, comme moi après l'apéro La vie c'est jamais rose, mais avec du coeur on tient Depuis quelques temps j'm'épate, à me faire confiance Comme si d'avoir pris des claques avait créé un déclic A trop devenir des flaques, mes larmes blessent comme des flics Donc là je vous explique ma grosse prise de conscience Mon self love, est devenu primordial On m'a connu cordial, attends d'voir l'côté bestial Discret dans le vestiaire, donc j'vais plus m'imposer Je vais apprendre à doser, juste laisses moi poser mes bières Je suis pas né d'hier, j'me prends pas pour Dieu Il suffit d'une seule colère, pour que je devienne odieux Seigneur qui êtes aux cieux, j'ai des voeux a exaucer Un bon repas copieux, et qu'on arrête de m'copier Fini de copiner, si je perds c'est qu'aux pénos En vrai j'ai rien a envier à tous ces rappeurs pédos Perdu dans l'bédo, mais bon chacun ses vices Faut que j' maîtrise mon ego, avant qu' mes démons sévissent L'ego est vaste, et te veut rarement du bien En vrai les gens bien, c'est ceux dont l'ego s'efface Berné pas ses phases, on perd vite le contrôle Et il est facile de tomber dans le "c'est nous contre eux" Alors on s'console, a deux sur une PS5 Moi qu'espérait être simple, je suis loin d'être un Saint Si j'atteins mon dessein, c'est qu'j'écris mon destin Et en toute modestie, mon estime est à temps plein Elle m'le rend bien, toi tu m'regarde en biais En vrai j'ai rarement pied, donc j'reste planté sur l'tremplin Mais bon j'avance, la vie te laisse pas l'choix Alors on serre les dents à s'en péter la mâchoire J'veux pas m'asseoir, il faut joindre les deux bouts Et si tu peux pas m'voir, reconnais cette faute de goût J'veux pas dépendre de vous, ni de qui que ce soit C'est parce que j'ai la corde au cou, que je kick ce soir Ça fait mal de se voir, bercé par des chimères Guidé par nos humeurs, on se créé des tumeurs Touchés par les rumeurs, on devrait dire cimer Les paroles on s'y perd, demande a brouteur du cyber Comme Lucifer, moi je vois le mal partout Génération ça cartoon, ils mettent des gosses dans leurs partouzes J'gratte des rimes par douze, rien ne garantis l'beuz Vlà toutes les cartouches, dans ce 48 meuz