Mon Amour

Mon à amour, puissante, majestueuse Le reflet de mon âme, jouissance tumultueuse Déesse de ma vie, superbe mais dangereuse Je ne te possède pas, tu me laisses juste te rendre heureuse Tu te donnes à moi, autant qu'insaisissable Comme la brume matinale, éphémère et impalpable Je peux t'étreindre quand tu es proche de moi Et reste libre comme le vent soufflant aux dessus des toits Si belle, à la lueur des premiers rayons du soleil Tu devrais en porter le nom Tu ne te préoccupes pas de l'apparence, tu n'en a que faire Tes pas sont guidés par ton aisance Tu pourrais te nourrir de livres et de danse Avec comme essence seulement un peu d'amour L'argent ne te parle pas comme à la plupart Seul la beauté de l'univers captive ton regard Tu pourrais parler toute la nuit, refaire le monde Je t'écoute a chaque seconde et te partage mes envies En voilier sur les mers, mouiller dans les eaux calmes T'emmener au septième ciel sans toucher terre, survolé Manhattan Tes yeux cachés derrière deux verres et deux branches Reprennent le bleu de la Manche, le gris de la roche Les soirs d'été, quand au bord du feu tu chantonnes Ta crinière relui de milles braises pour rappeler la lionne Qui rugit en toi tout en délicatesse Pour toi je cueillerais milles fleurs d'ici à Budapest Tu n'exiges pas, ne demande rien Mais tous te font la cours te promettant de meilleurs lendemains Mon cœur est en chute libre, déborde de jalousie Mais te retenir serait, enchaîner la vie, On ne maintient pas un pur sang arabes en enclos Je préfère te laisser chevaucher les plaines sans moi sur ton dos Je contemple la beauté que tu dégages Je veux te suivre, quitte à rater le prochain virage Si tu me quittes, je relierais notre page Imprimé dans mon cœur, ma rétine projette ton visage Je contemple la beauté que tu dégages Je veux te suivre, quitte à rater le prochain virage Si tu me quittes, je relierais notre page Imprimé dans mon cœur, ma rétine projette ton visage