JE REPARS

Ça me fait peur tout ce bonheur Le bonheur c'est pas bon pour le reste Ça empêche la recherche , ça pousse a la routine Ça fourni l’endorphine qui endort le veilleur Ça y est je repars Je pars parce-que j'ai besoin de voir plus loin Toi bien-sur tu dis reste Mais je pars et je scie la bronche laquelle je suis assis Je déteste être assis Je déteste, ce n'es pas qu'elle n'est pas belle notre histoire Mais qu'elle n'est pas sincère mais qu'il y est des joies réelles Mais c'est toujours la même le monde est si vaste Et Nous on s'enterre On est devenu des plantons pour les fleurs en plastique On peut nous donner des tonnes d'eaux et des vaguons d'antibiotiques On sera jamais que des plantes en pots, des papillons sans ailes Des ex rebelles qui payent des impôts ça y est je repars Je repars Je pars parce-qu'il faut connaitre toute les femmes Leurs ventres aux grains de soies Toutes les couleurs de peaux Les satins les plus beaux L'ondulation d'une liane qui s'assoit qui s'assoit Le gout d'une épaule inédite La souplesse des cheveux éblouissants Les yeux l’inflexion de la voix L'ora et de leurs lèvres jamais vus Le son d'une phrase jamais dite Et tout ces cadeaux inconnus J'ai besoin d’être seul pour ne pas l’être au fond J'ai besoin d'un chemin, pas d'un manège en ronds Moi je vie libre toi tu vis shit Je pars parce-que la chute c'est bien plus fort que l'équilibre C'est bien plus fort, c'est bien plus fort que l'équilibre C'est bien plus fort que l'équilibre On est devenu des plantons pour les fleurs en plastique On peut nous donner des tonnes d'eaux et des vaguons d'antibiotiques On sera jamais que des plantes en peau, des papillons sans ailes Des ex rebelles qui payent les impôts Ça y est je repars Ça y est je repars Je repars Ça y est