Les Oiseaux

Quelques miroirs aux alentours Reflètent des visages de secours Des noms de rue pour villes sans histoire Au crépuscule d'un ancien soir Au gré des pierres mes pieds naviguent Entre les démons sur une digue Des monstres vils aux yeux de roi S'enfoncent ainsi jusqu'au trépas Il faut des coeurs Des masques de douleurs Volatiles et secrets A jamais oubliés Face à la Terre et face à face Je me consume sans une trace Déshabillant mes nouvelles victimes Perpétuant les plus beaux crimes Il faut des coeurs Des masques de douleurs Volatiles et secrets A jamais oubliés