Mon pays je t'écris

Mon pays je t'écris six heures sept à beyrouth Le ciel toujours rouge à l'odeur du quatre Août Résonnera toujours l'echo de ce mardi noir Tes enfants sont partis, nous laissant desespoir Je marche sur les cendres de tes rues désertes Le sang sous l'écorce de ton triste cèdre J'ai rêvé ton drapeau, tatoué jusqu'aux os Mais mon coeur en lambeaux n'en peut plus de se battre Pardonne-moi mon pays si ce soir je te quitte Pardonne-moi mon pays si ce soir je te fuis... Si les larmes de mes frères coulent encore sur tes terres C'est l'espoir de revoir refleurir ta lumière Si les larmes de mes frères coulent encore sur tes terres C'est l'espoir de te revoir renaître de tes cendres Relève-toi mon pays! J'ai l'âme en peine Relève-toi mon pays! Toujours la même rengaine Si la peine est perdue, et si moi je n'y crois plus Pardonne-moi mon pays si ce soir je te quitte... Mon pays que tu brûles dans les mains de pyromanes Ta culture chantera toujours de Fairuz à Gibran Que tu sois sous l'emprise d'inhumains assassins Rien n'étouffera tes roses et ton jasmin Mon pays que tu brûles dans les mains de pyromanes Ton peuple reste uni: Koulouna lil watan! Des quatres coins du monde: Koulouna lil watan! Des quatres coins du monde: Koulouna lil watan!