far jusqu'au bout şarkı sözleri
Est-ce que l'amour dure toujours
Enfant du divorce, j'y crois pas trop
Est-ce qu'être deux, c'est pour oublier d'être seul
Est-ce que Dieu est la suite logique du linceul
Est-ce que quand je parle seul, je parle au monde
À mon monde peut-être, vu qu'il y a que moi qui m'écoute
Que moi qui m'entend, que moi qui me comprend, bizarrement
Les yeux vitreux, un peu fermés, le cœur pluvieux, le nez enneigé
La bouteille sur le sol s'est brisée, mais là je suis même pas en état de la ramasser
De me ramasser
Mais maman, t'en fais pas, je vais arrêter
Maman, t'en fais pas, je vais tout lâcher, tout, sinon, je vais clamser
Alors on tente l'amour, le vrai, le véritable
On se dit que si on n'essaie pas, on ne saura jamais
Alors on essaye
Souvent, ça casse, vite, trop vite, parce qu'on n'est pas prêt
Parce qu'on n'y croit pas, parce qu'on n'y arrive pas
Mais parfois, ça marche aussi
Parfois, ça marche, parce que ça nous arrangeait tous les deux de ne plus être seul
De se regarder dans les yeux et de compter pour l'autre, pour soi, pour l'un, pour toi
Compter pour quelqu'un, aimer pour de vrai, diviser son chagrin
Se dire que l'on s'aime, que l'on y arrivera et se le promettre
Est-ce que les cachets que je gobe vont réussir à me nettoyer, à me faire disparaître
Je passe les rapports pour oublier un peu trop vite dans ma voiture rouillée
J'aimerais passer les 230, mais je tremble déjà comme une poule mouillée
J'aimerais bien accélérer, me prendre un platane ou un olivier
Que je puisse enfin arrêter d'exister, de respirer, de morfler, d'agoniser, de pleurer, d'aimer
Putain
Avant de faire une connerie que je vais regretter, finir ma tête sur BFM TV
Sur CNews ou ITélé, de faire du mal aux gens que j'aime et surtout aux gens que j'aime pas
Ouvrir mes veines en me disant que mon jour viendra
Compter les jours sur le calendrier, combien de lundis et de jours de souffrance
Avant d'atteindre les beaux jours de l'été
Ceux qui réchauffent et réparent, ceux qui régénèrent
Où les souvenirs refont surface, des vacances au bord de mer
Ces beaux jours qui me font du bien, ceux qui aident et qui retiennent
Comme ton regard au fond du mien, comme tes mains tenant les miennes
Le temps presse, alors je m'active
Une vie plus courte, une vie plus dure, une vie plus belle, une vie plus rose
Moi, j'y crois, moi, j'y crois
Je bouffe des cachetons aux mêmes composés qu'une batterie électrique
Alors j'aimerais hurler, pleurer sur une guitare acoustique
Cracher mes verres et mes verres sur une partition déchirée
Pleurer mes dernières prières puis finir enterré
Un piano noir, c'est tout ce que je vois
Une note de sol, c'est tout ce que je veux
Je perds la mémoire, ah bon tu crois
Une vie de merde, c'est tout ce que je peux avoir
Ah bon tu crois que je suis bon qu'à ça
Non, on peut faire autrement, j'en suis sûr
Ça peut aller mieux, ça doit aller mieux
Y'a pas le choix
Pour moi et ceux qui m'aiment, me suivent et m'accompagnent
Pour ceux qui continuent le combat, pour ceux qui lâcheront pas
Pour ceux qui resteront avec moi jusqu'au bout
Pour ceux qui resteront avec moi jusqu'au bout