PANSEMENT

Autant s'aimer, mais autant c'est mort Au point où on en est autant soigner les décors On va se serrer fort, on aura fait l'effort C'est triste et forcé mais c'est fort quand on se quitte A moitié dans ma vie à moitié dans la sienne J'y ai pas fini l'ménage et j'veux pas qu'ça devienne une scène Mes chaînes sont toujours là Et c'est même pas l'seul problème J'sais toujours pas pourquoi j'aime celle qui m'fait du mal et de la peine C'est dingue On parle la même langue Et j'ai même l'impression qu'on se bat avec les mêmes flingues La haine me hante Mais j'suis tenté, j'me laisse tenter Quand elle enlève ses fringues On a beau passer le temps, ça urge Mais c'est trop tôt encore dans la brume Où est passé le beau temps, j'allume J'crois que j'vois que des croissants de lune Pansement, on se guérit pendant ce temps Assouvir les désirs le temps d’un instant Et lentement, retourner vers la vie d’avant Celle qui fait du mal évidemment Pansement on se guérit pendant ce temps On écrit sur les écrits qui nous manquent tant Mais maintenant, j’ai oublié ma vie d’avant J’écris plus que sur les pansements Et dis moi comment faire pour pas se perdre Quand on vit des relations non pationnelles Ca parrait irrationnel Mais c'est l'contraire de l'enfer d'être avec elle Alors j'écris sur mes pansements pour que ça cicatrise Ca m'plaît plu d'enfoncer ma plume dans mes plaies C'est finit l'époque où j'étais ce gars giga triste Qui rappliquais dès que ses démons l'appelaient J'étais pas d'son label mais check ce son ma belle Loin des scarifications scalpels Et bien loin des guérisons d'chapelle A Nos coups d'soleil nos coups d'je t'aime Toutes nos relations charnelles Sucrées, citron, dans une poêle On a beau passer le temps ça urge Mais c'est trop tôt encore dans la brume Où est passé le beau temps, j'allume J'crois que j'vois que des croissants de lune