Les Jours des Phantômes

Y avait une fois Un homme qui Se moquait de soi-même (Toutes les lumières de Paris NNe sont Qu'une petite bougie Face à toi) Et il riait, et y croyait A toutes les choses qu'il disait ! Et de soi se croyait le maître (Toutes les lumières de Paris pour toi) Et il riait, et il croyait et il disait Mais y'a rien dans Ses yeux Quand elle le regarde Ils lui passent à travers Comme s'il était pas là Ils s'écoulent Comme ça Les jours des phantômes Comme moi Eternellement liés A promesses qui Jamais vont s'accomplir Il n'était pas un canari bleu Mais il veillait quand même Sur le sommeil d'un ange qui Lui donne l'enfer pas le paradis Et l'horizon qui brûle A chaque réveil De ces jours perdus Feuilles sur neiges sur gouttes tombent En même pas un instant Y'a rien dans Ses yeux Quand elle le regarde Ils lui passent à travers Comme s'il était pas là Seulement une fissure Dans ce silence qui crie C'est ça - l'amour - ou pas ? Ils s'écoulent Comme ça Les jours des phantômes Comme moi Eternellement liés A promesses qui Jamais vont s'accomplir Ils s'écoulent Comme ça Les jours des phantômes Comme moi Eternellement liés A promesses qui Jamais vont s'accomplir Oh moi j'aimerais trop que Le miroir arrête de mentir déjà C'est qui lui que je vois Si ici il n'y a personne sauf moi