Fernandes

Hier j'me suis surpris à me sentir oppressé dans c'monde si grand Je me suis rendu compte que j’suis pas dans ma chambre mais entre du ciment Ça m’a fait peur, alors j’ai remis tout ce qu’il y a autour en question Je me suis rendu compte que je vis pas sur Terre mais sur du béton Alors j’ai regardé par ma fenêtre et en fait nan Je vis dans l’espace, putain Et l’espace est si dense Que je me reperds dans mon esprit l’air insistant Dépressif alors qu’il naissait dans l’assistance Donc j’ai continué de penser et j’ai eu un coup de chaud Quand je me suis rappelé qu’on ne possède pas tout ce qu'on a pour toujours Que mes textes finissent brûler ou finissent au Louvres Dans tous les cas je les aurait perdu, et je sais que c’est pas beau J’ai eu des sueurs froides et des questions sont apparus dans ma tête Quand je vais mourir quels gens s’en foutront et seront-ils là pour l’admettre? Et qu’est ce qu’est d'être quand on naît pour les autres? En effet naître est l’action de deux parents égoïstes qu’ont fait une faute La faute de penser qu’ils avaient le droit de donner la mort à un humain Parce que vivre c’est attendre la mort en faisant genre que tout va bien Donner la mort est illégale donc donner la vie devrait l’être C’est en pensant à ça que je me suis mis à dessiner de vraies lettres On vit dans le paraître, c’est pareil que d’être des pantins Alors je vis tout en attendant d’entendre le « pan » p’tain Je pourrais me battre pour l’unique teh, l’unique verre ou l’unique vers Mais je préfère rester uni vers l’univers C’est peut être ma dépression qui revient où la vérité qu’éclate Ça doit être les deux vu que ma dépression la vérité l’accompagne la vérité est la chose la plus effrayante qu’existe L’impression d’être un fou, alors j’attends qu’on m’exile