Voleur des limbes

Dans mon palais, On sait recevoir la maille On ne parle pas On s'étripe, on s'en taille Nous sommes les gardiens d'une meute appâtant l'élite Et l'appétence des titres que nous avons chez Wall Street Dans mon palais, j'entasse les âmes, les Porsche et les Ford La foule semble calme et les bedaines débordent Les flûtes sont tenues le petit doigt levé Les putes déguisées dans des costumes de courtier Que brûlent toutes nos chandelles Se dessinent pour moi les ombres des corps Dans mon palais se cache la chair Dont on ne parle pas Un silence de mort Et que brûlent toutes nos chandelles Se dessinent pour moi les ombres des corps Dans mon palais se cache la chair Dont on ne parle pas Un silence de mort Dans mon palais, devine qui je suis Sous le masque du loup, celui de la brebis Et s'envolent mes idées Les plus secrètes et ivre De vous, fou de perpétuité Dans mon palais, Des hommes de la nuit Des orgies j'applaudis Et ainsi va l'ennui Producteurs, ministères Nombreux sont mes amis Séducteurs, goût amer, l'enfance et le showbiz Que brûlent toutes les chandelles Se dessinent pour moi les ombres des corps Dans mon palais se cache la chair Dont on ne parle pas Un silence de mort Et que brûlent toutes nos chandelles Se dessinent pour moi les ombres des corps Dans mon palais se cache la chair Dont on ne parle pas Un silence de mort Diversion des producteurs Sur les hauteurs d'un vaste empire La soumission des racoleurs et leurs œillères en cachemire Plus rien ne les fait planer, Plus rien ne les fait sourire Et leurs voyages sans bagages les empêchent même de dormir De l'excès d'érosion La nécrose nasale Naîtra la sanction et la dose finale Du voleur des limbes