La preuve

Pourquoi faut-il Qu'il y ait un fautif Pour toutes les histoires d'un émotif Ça devient toujours un captif Qu'on plante dans le dos au canif Car qui vient parler au responsable Le seul coupable de l'irréparable Ça devient l'diable l'indomptable Un détestable non-excusable Car qui sait vraiment ce qu'il a commis Qui sait vraiment que la momie Va d'voir crouler sous l'insomnie C'est l'simple commis d'ses ex-amis au cœur meurtri Mais au fond c'est peut-être ce qu'il mérite Face à des gueules abasourdîtes C'est l'hypocrite qui décapite une dynamite Les semaines passent Personne s'agace Du vrai divertissement d'la masse Rares sont ceux qui pleurent l'audace Mais-il reste le cadenassé brisé au casse-glace Qui seul, amasse l'angoisse Enfin les colonels d'la citadelle Jugent avec l'émotionnelle l'immatériel Pour arriver à la nouvelle d'un des rebelles : Grâce à vous le sommeil de notre sujet Est devenu éternel Un jour il aurait aimé Que la blessé cesse de semer ses dires jamais prouvés Alourdis par chaque abasourdi Donc malheureusement pour l'un des deux concernés Personne ne connaîtra la vérité cachée (Non jamais) Je te vois je te perds J'ai rien à faire Je jètes mes affaires Je te respire t'es mon air On sort je crame un salaire Puis on rentre t'es mon après-guerre T'es mon somnifère T'es une putain d'archère