BARBARIE

Puisque le monde vacille dans un carré d’ortie Puisque les voix oubliées sont des rêves transis Puisque le temps des amants chante encore dans le vent Puisque le chant des enfants s’est couché au brisant Puisque le cœur est crevé comme un ballon de silence Puisque la peur est cachée sous la peau d’ignorance Puisque le corps est marqué au fer blanc de l’oubli Puisque ta peau est blessée comme un soleil endormi Puisque les mots de ta bouche sont réduits en poussière Puisque la mer est transie sur un lit de lumière Puisque le sol se dérobe sous les pieds de l’envie Puisque le sens est laissé au média compagnies Puisque tes poings vont fuser comme des lances pierres Puisque le temps les a souvent réduits en poussière Puisqu’il te reste à crier derrière les meurtrières Sous des champs de lumière Puisque les roses ont poussé par une nuit libertaire Puisque les fleurs ont fané sous une pluie de prière Puisque le sang est versé sur les galets de la paix Puisque le vent à soufflé sur les plus belles idées Puisque les rires sont laissés aux banquets des puissants Puisque les rêves sont volés aux armées d’ignorants Puisque tout et puis rien, puisque nous et puis vous Sous des champs de lumière