px

Secoue-moi quand la méfiance Quittera ce que je pense Paranoïa, fleurs qui meurent Métanoïa, n’aie pas peur De repeindre les murs Entre passé et futur Ma pensée s’inquiète et s’agite et se trompe Décomplexé de mes chutes et mes ombres Je n’ai pas les mains de Pilate, voyez Que des étranges primates noyés Dans les enclos cérébraux Dans le propre des égos Des inégaux et des nigauds Desinhibés; surconfiance Dunning-Kruger, non déviance Déni danse avec les mots Je suis un pixel dans l’univers Je suis un pixel dans l’univers Je suis un pixel dans l’univers Je suis un pixel dans l’univers Moralisme, zéro tact En guise de tract, t’as le trac Inexact ipso facto Tissus gris tombe en lambeaux Secoue-moi, secoue-moi J’ai la chienne après mes tibias Que l’âge protège mon flegme Et m’épargne la hargne, et me garde intègre Bougre! Tous des fourbes Et moi donc, pousse des fourches Fleur du mal mais pas seulement Différent comme tous les autres Le verbe haut, les semelles basses Doute de moi mais retourne la gaufre C’est pas le visage du christ qui s’y forme La connaissance est cruciforme Je suis un pixel dans l’univers Je suis un pixel dans l’univers Je suis un pixel dans l’univers Je suis un pixel dans l’univers Les nuages remplis d’attentes tombantes Passée la cime la pente est descendante Avalanche de mes phalanges usées Dérange les autres, arrange les ruses et Infuse les muses dans ma tête Désabusées mais honnêtes Expectation nulle, éclate ta bulle Déguste la bile au clair de lune Sur la dune indécise, douce et instable Tu n’as que ça, palpe tes havres Je suis navré enlève tes longues-vues Planète délabrée déjà vu Sauf qu’il y a pire, sauf qu’il y a mieux Mais je me meus dans les nuances de gris Laisse-moi le mal véridique; maussade Détruit la joie synthétique; façade