Ambitions

Une ruée vers l'or est l'afflux rapide de nombreuses personnes, appelées orpailleurs ou chercheurs d'or, vers une région après l'annonce d'une découverte de filons d'or. Des années plus tard, cette quête de richesse est toujours bien présente. Alors battez-vous, écrasez-vous, noyez votre voisin, mais surtout... Gagnez plus ! Je comprends pas le besoin d'être riche Car la richesse est dans les cœurs Ce monde m'écœure comme tous les pitchs De ceux qui guident par la terreur. Suis-je l'erreur parmi la foule ? Le fou parmi les frousses ? Je m'entête à foutre le bordel. Vos coups de fouet manquent de fougue. Nos ambitions divergent, merde ! Par omission j'hiberne, certes, Pas de mission, pas de pression Lumière et son pour ceux qu'j'aime Ouais ! ... Voilà à quoi j'aspire Et si j'inspire dans chaque fiction C'est peut-être que j'fais tout pour être libre. Vos codes me dépassent, las De vos tours de passe-passe Vocoder et strass, liasse Les Vautours s'amassent, j'trace Dans la pénombre, là où les miens scintillent. Bien plus de valeurs que de nombres Quand l'amour tombe les miens s'indignent ! Je cherche des pépites Dans les instants qu'on crée Tu trouves ça moins épique ? Dis-toi que je mise sur le concret ! Je trouve au creux des rides ou d'un sourire des choses encrées Des choses qui brillent et qui scintillent bien plus que l'or et le papier. Bah ouais, machine Prends le pas sur l'être Branle-bas de combat sur ma planète Comme Aphrodite répugne nos maîtres J'm'en prends à l'hydre comme un maux de tête. Nos passions vous débectent, sonneraient la mort de l'âme ? J'préfère Itaque à vos sirènes. Je vire à bâbord et rame. Avide de compète, nan ? Je ravive mes compères dans Salive et temps de guerre, La rime lascive et du tempérament ! J'balance du love, dans chacun de mes vers : Secrets d'alcôve. Comme un Prévert Je ramasse les feuilles et souvenirs jaunissants. Han ! Je ne comprends pas trop à quoi ça rime. Mise en abyme de leurs élans : Je crois qu'on mélange ce qui nous anime Avec ce qui nous abîme. Bah ouais, crois bien que ça m'étonne. Notre appétit nous décime, sommes-nous victimes du syndrome de Stockholm ? Je cherche des pépites Dans les instants qu'on crée Tu trouve ça moins épique ? Dis-toi que je mise sur le concret ! Je trouve au creux des rides ou d'un sourire des choses encrées Des choses qui brillent et qui scintillent bien plus que l'or et le papier. Paroles : Kal Speredia Musique : Greenfinch