kal speredia freakshow şarkı sözleri
Il était une fois, dans la fumée des grandes villes aux allures vides de tout émoi.
Un enfant planté devant la lune à qui l'allure faisait envie
Puisque la sienne ne convenait pas aux autres marmots de la ville.
La chose qu’il ne savait pas, c'est que son cœur était plus gros
Et plus donneur que tous les autres, alors fiston sèche tes sanglots.
Regarde autour de toi, les monstres marchent parmi les corps,
Et embellissent nos décors.
Moi j'aime les monstres, les imparfaits.
C'est Halloween sur la FM.
Ceux qui montrent malgré eux-mêmes
La face cachée de la race humaine.
Des bides, des rides, débarquent.
Ça t'incommode ?
Bah change de chaîne !
Laisse-moi flâner parmi les ''chiennes'' et les clébards de la ruelle.
Toujours là ? Alors écoute
Y'a peut être un truc à faire.
Parlons de certaines routes
Que m'a comptées notre univers.
Des femmes, pleines de vigueur
Qui ont cramé la bienséance
Et ferait jurer jusqu'au silence,
Effrayées par le vide éternel.
Comme nous après tout hein ?
Mais elles l'enterrent
Pour parfaire le décor à l'effigie de leurs manières.
N'est ce pas la liberté que j'ai croisée dans leur regard ?
V'là les bagnards de l'avant-garde sous l'oeil hagard de vos monarques.
Mâchant l'insolence à leurs lèvres,
Elles crachent l'instant dans le verbe.
Serpents emmêlés dans crinière de déesse :
Méduse avide de vie et de verve
Pétrifient nos élites.
Ah ! Sens-tu la fièvre
Et le venin se propager, te disant que la vie est brève ?
C'est le freakshow des insoumis fils,
Vise-moi ces monstres.
A t'en filer des insomnies.
Vice, prête-moi ton ombre.
Les vraies monstruosités ne sont pas toujours celles qu'on pense
Alors arrête-toi une seconde et rentre dans la danse !
C'est le freakshow des insoumis fils,
Vise-moi ces monstres.
A t'en filer des insomnies.
Vice, prête-moi ton ombre.
Les vraies monstruosités ne sont pas toujours celles qu'on pense
Alors arrête-toi une seconde et...
Danse !
Danse ! Danse !
Danse ! ...
Et peux importe ce que disent les gens, on fascinera par nos légendes alors,
Danse !
Rejoins nos bêtes de foire,
Et vois leur quête d'espoir
Poètes et trompettes vomissent leurs tripes sur le trottoir.
C'est vrai que ça salit, c'est pas demain qu'on s'assagit et ça s'agite mais que veux-tu ?
Notre art à nous c'est toute notre vie.
Parmi nous les soulards
Qui troquent leur désespoir
Contre un air de guitare pour oublier le temps d'un soir.
Et qui pleurent leurs amours morts dans chaque rebord de l'instrument
Où l'on aborde et l'on s'échoue,
Où chaque remords s'envole au vent.
Et c'est vrai qu'on fait du boucan à en faire trembler les murs,
Que les voisins nous injurient.
Pardonnez nos rires et notre désinvolture.
Au-dessus de nous, pas de figure !
Diaboliser pour écarter tous nos rêveurs de vos clôtures.
On se fiche de vos avis, le vis-à-vis
Sera fait de vices.
Aseptisez donc vos artistes,
Eux prennent la mise, on prend le risque.
Dénaturer notre art, nous, ça nous écœure.
On sera présent dans vos cauchemars
A la manière de Freddy Krueger.
C'est le freakshow des insoumis fils,
Vise-moi ces monstres.
A t'en filer des insomnies.
Vice, prête-moi ton ombre.
Les vraies monstruosités ne sont pas toujours celles qu'on pense
Alors arrête-toi une seconde et rentre dans la danse !
C'est le freakshow des insoumis fils,
Vise-moi ces monstres.
A t'en filer des insomnies.
Vice, prête moi ton ombre.
Les vraies monstruosités ne sont pas toujours celles qu'on pense
Alors arrête-toi une seconde et...
Paroles : Kal Speredia
Musique : Greenfinch

