L'Amour se Meurt

J'ai parcouru des villes hostiles, J'oscille entre îles et métropoles Mon style de vie est un symbole Voir pour certains un vrai symbiote. Car en symbiose avec les autres Je défie les hymnes et leurs idoles Et si les chants de leurs milices Percutent les cimes quand je m'isole. Je contre les chants de Maldoror avec des lyrics à tue-tête, J'inspire mon être en le plongeant dans les cultures que je discerne et La disette incise le verbe lorsque j'assiste à la misère. J'insiste sur l'air et puis je mise sur la richesse Du temps que l'on sème quand l'on cesse de connaître, Des graines qu'on parsème quand on laisse le doute naître, De l'art de faire pause et je dois bien le reconnaître, C'est fou ce qu'on apprend par la bouche des ancêtres. Pourquoi mourir con quand on peut se Repaître du monde et de toutes ces Facettes. Le reste n'est que peur de penser qu'on est con, c'est insensé Le syndrome Dunning et Kruger nous encercle. Je mise l'estime au creux de la palette Et si j'guette les nuances de vernis c'est pour mettre Des reliefs de vie dans cette toile de maître. N'en déplaise aux ignares qui pensent que l'autre est l'ennemi La scène est mienne, la haine me nuie J'compte bien casser leurs mélodies. J'ai vu le monde sous bien des angles, je tangue, bang ! L'amour se meurt. Leur milice est exempte apparemment d'avoir un cœur. On chante toujours plus fort pour tous les morts sur la potence Car l'impotence des solidaires à fait de l'art son importance. J'ai vu le monde sous bien des angles, je tangue, bang ! L'amour se meurt. Leur milice est exempte apparemment d'avoir un cœur. On chante toujours plus fort pour tous les morts sur la potence Car l'impotence des solidaires à fait de l'art son importance Si je repars en vadrouille c'est que j'ai peut-être peur que l'amour rouille. Dans mon pays les fachos mouillent Donc je lève l'encre, prépare la poudre. Dans chaque mot que je largue seront gravés leurs initiales Et je distribuerai des médailles pour chaque virgule qui les entaille ! C'est du love en bataille que j'distribue dans mes lyrics De l'amour vache et sans attaches Où je prône le mix. Et c'est si triste de voir ces barges qui ne voient jamais plus loin que la berge. Mec, prends le large tu comprendras Que seuls les lâches prônent ce que tu prêches. Je t'invite à table avec tout mes pirates Qu'on range le sabre et qu'tu vois le partage Ils viennent de partout parfois même à la nage Et transporte avec eux des histoires que tu rates. J'te souhaite de comprendre, J'te souhaite d'apprendre Prends donc le temps d'admirer cette estampe. Qui marque les cœurs et fait vibrer les corps Nourrir l'esprit c'est changer de décor. Cultivons la vie Cultivons la différence Misons l'itinérance J'insiste ici j'vois trop d'indifférence Et si nous sommes la résistance C'est qu'y a des chances Que l'être humain coure à sa perte Je serai ce poète dont les errances l'ont poussé à sonner l'alerte. J'ai vu le monde sous bien des angles, je tangue, bang ! L'amour se meurt. Leur milice est exempte apparemment d'avoir un cœur. On chante toujours plus fort pour tous les morts sur la potence Car l'impotence des solidaires a fait de l'art son importance Paroles : Kal Speredia Musique : Greenfinch