kal speredia le rêveur insalubre (feat.fred darevil) şarkı sözleri
« Je me tins longtemps à douter, m’étonner et craindre, à rêver des rêves qu’aucun mortel n’avait osé rêver encore ; mais le silence ne se rompit point et la quiétude ne donna de signe : et le seul mot qui se dit, fut le mot chuchoté "Lénore !" »
Comme dans le réel le mal abonde
Je fais des rêves où je vagabonde
Par delà les étoiles, comme sur la toile d'un autre monde.
L'esquisse est un délice ou l'on est libre, étrange
J'attendrai pas que l'on me livre à la milice des anges.
Je fuis votre paradis, traite-moi d'impie, je cavale
Au sein des lignes et des écrits loin de leurs belles palabres.
Cette vie faite de vices ne convient pas à vos messes ?!
Sache que du haut de mon vide cosmique je cultive aussi l'allégresse.
Je vogue dans les cimes tout en toisant le naufrage
Le ciel s'assombrit lorsque j'écris ce bout d'phrase
De beauté j'suis épris dans toute vie je distingue
Les couleurs sordides, les plus beaux mirages.
Je longe les ruines d'un monde en déclin
Embrasse l'abîme au commande d'un zeppelin
Comme les victimes des écrits de Lovecraft
J'égaye ma folie en captant les contrastes
Oui je médite la mort et la brave
Car qui sait mourir ne saurait être esclave
La belle nous nargue, toujours à nos trousses.
Et l'espèce s'embrase par la frousse.
Je sonde l'abime pour y trouver mes rimes
Quand les abysses m'animent mon stylo les sublime
Je suis la bête noir couchant le soir dans ses poèmes
L'embellissant de vers pour y voir naître le soleil.
Je sonde l'abime pour y trouver mes rimes
Quand les abysses m'animent mon stylo les sublime
Je suis la bête noir couchant le soir dans ses poèmes
L'embellissant de vers pour y voir naître le soleil.
Pas de Lucifer ou d'anges pour les mésanges de l'infortune
Chaque choix est un mélange de potentiel ou de rancune.
Quand l'ennemi est soi-même,
Pas de force suprême à qui s'en prendre.
Et plus d'excuses ou bien d'emblème pour contenir sa soif d'apprendre.
Viens donc voir mon jardin où poussent des espoirs qui se perdent
Là où j'explore dans mes poèmes
Tous les déboires de l'âme humaine.
S'y confondent joies et peines,
Le bien, le mal, l'amour, la haine
En Proxénète du verbe
Je tiens le bordel au coin de l'Eden.
J'y aspire à vivre via les plaisirs de toutes sortes
Inspirés et ivres mes déboires vous transportent
Si j'échoue sur vos rives, vos sirènes pour escorte
C'est que je nourris ainsi les ténèbres à ma porte.
Vous pourrez toujours enfermez nos rêveurs
Les miens savent dompter la plus faible lueur
Jouant des ombrages aux allures funestes
Qui terrifie tant l'inculture funèbre
Crie au blasphème, je crie au scandale
Du haut de vos règnes, et votre piédestal
Le chaos s'installe et nourrit ma plume
Le reste n'est que sable emporté par l'écume.
Je sonde l'abime pour y trouver mes rimes
Quand les abysses m'animent mon stylo les sublime
Je suis la bête noir couchant le soir dans ses poèmes
L'embellissant de vers pour y voir naître le soleil.
Je sonde l'abime pour y trouver mes rimes
Quand les abysses m'animent mon stylo les sublime
Je suis la bête noir couchant le soir dans ses poèmes
L'embellissant de vers pour y voir naître le soleil
Paroles : Kal Speredia et Edgar Alan Poe (remerciements à Fred Darevil)
Musique : Greenfinch

