kal speredia les mots şarkı sözleri
Les mots, les mots, les mots.
Mal les manier ce serait dommage !
Vu la force de leur impact, la puissance de leur image.
Quand mes pensées s'emmêlent elles se délient en mots
Et quand mon cro-mi s'immole, j'deviens délirant, j'ose
Cracher mon penchant tranchant pour les phrases qui choquent
Celles qui soulèvent les foules et provoquent des révoltes.
Rien n'est sans issue, à chaque problème sa solution
Même quand ta vie est sans dessus dessous.
Puisque le monde change débat en bas de chez toi
Passe le mot aux gens, l'avenir n'est fait que de choix.
Je crois que le temps est venu pour que des voix s'élèvent et que ces mots soient entendus plus loin que le bout de mes lèvres.
Quand les paroles sont creuses les paroles s'écrasent
Attrapons-les au vol, ce ne sont que des oiseaux de passage.
Quand je parle pas ils dansent et souvent en moi ils chantent.
Entends les bouts de réalité, écoute les échos de vérité.
On passe des rimes aux larmes et les rouages nous appartiennent.
Si le savoir est une arme, les mots sont la main qui la tiennent.
Entends les bouts de réalité, écoute les échos de vérité.
Quand les paroles dévient au large, mate les sirènes.
Si le savoir est une arme, les mots sont la main qui la tiennent.
Comme un goût sur la langue française d'un roman de George Orwell
Nos mots s'effritent comme dans le mythe de la tour de Babel
On appauvrit le verbe.
La langue est un art éphémère dont l'usage en change les vers.
Et si certains encensent sa verve.
Le novlangue chope le prix Nobel.
On parle de frappe chirurgicale
Pour parler tuerie et massacre
Et pas que sur le plan lexical,
De charges sociales, pour couvrir l'élite patronale.
J'ai mal au mic et aux annales.
Déconstruction forcée de la pensée ? Rien d'insensé
Quand tu crois être l'égal d'un dieu hors de portée.
Icône d'une armée d'illettrés, faudrait pas que la foule vous comprenne
Au jeu des trônes celui qui règne
Craindra toujours ceux qui apprennent.
C'est là tout l'art de la rhétorique politique, est-ce que tu tiques ?
Afin de diviser les peuples c'est presque biblique !
Nos dystopies se font réelles et nos armes sont culturelles
A toi de planter l'opinel au sein d'cette agression textuelle.
Entends les bouts de réalité, écoute les échos de vérité.
On passe des rimes aux larmes et les rouages nous appartiennent.
Si le savoir est une arme, les mots sont la main qui la tiennent.
Entends les bouts de réalité, écoute les échos de vérité.
Quand les paroles dévient au large, mate les sirènes.
Si le savoir est une arme, les mots sont la main qui la tiennent.
On a tous en nous des phrases qui nous ont fait prendre de l'âge
De celles qui restent gravées, dont l'encre aà transpercé les pages
Et où qu'on soit, quoi qu'on fasse, quoi qu'on voie, quoi qui se passe
Tenter de les effacer, ce serait zapper qui l'on est.
Qu'on les ait lues, écoutées ou entendues,
Ce qu'on reçoit c'est ce que l'on sait.
Qu'on les ait dites, écrites ou critiquées,
Ce qu'on exprime c'est ce que l'on est.
On connaît tous cet impact, de la phrase qui tape et qui résonne,
Qu'elle vienne d'un boom bap
Ou d'un quantique au mégaphone.
Qu'elles divisent ou qu'elles rassemblent
Qu'elles diffèrent ou se ressemblent
Quelle différence au fond ?
Vois les possibles dans son ensemble.
On jacte du tac au tac, des sacs full remplis d'idéaux
Des vidéos, bientôt 100 ans de pensées à chaud !
Mais est-ce le mot qui nous façonne ?
Ou bien nos actes qui résonnent ?
Eh merde,
V'là que j'parle trop, faut qu'j'me résonne !
Paroles : Kal Speredia et Taimpo
Musique : Greenfinch

