kal speredia re-transmission şarkı sözleri
« Je dis à tous ceux qui m’entendent : Ne désespérez pas !
Le malheur qui est sur nous n’est que le produit éphémère de l’avidité, de l’amertume de ceux qui ont peur des progrès qu’accomplit l’Humanité.
Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu’ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples.
Et tant que les hommes mourront, la liberté ne pourra périr.
Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit ce qu’il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canon et qui vous traite comme du bétail.
Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces hommes-machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.
Vous n’êtes pas des machines ! Vous n’êtes pas des esclaves ! Vous êtes des hommes ! »
Je regarde le reflet de notre époque
Et nargue les effets de ses estocs.
Bien sûr qu'il plane dans l'air comme un despote.
Bien sûr, certains sont poussés à l'exode.
Je croise le regard fier de la révolte
Des rêves trépassés qui nous transportent.
Je toise ton passé qui me chuchote
Qu'on brille malgré l'abîme qui nous emporte.
J'hurle comme une guerrière !
Toutes ces blessures sont familières
Bien sûr qu'ils brûlent notre futur
J'ai la formule pour rester fière !
Grâce à toi, je navigue intacte et si
J'insiste et que j'assiste à ça
C'est que j'attise et ravive la flamme
Même quand je m'attriste des choses infâmes. Eh !
Sûr, que je cultive
Ce goût de l'autre qui me captive.
Même si je me vautre je reste active
Je garde l'amour comme leitmotiv.
J'ai bien sûr, quelques dures entailles mais pas de censure du côté de mon âme.
Je ferai le mur si l'amour est die
Bien sûr que c'est dur
Certains prônent les armes.
Cherchant du sens à l'errance, j'ai trouvé dans la tolérance, mes
Valeurs aux creux de la pensée.
Boucle du temps mate-moi danser sur ces braises incandescentes.
J'embrasse aussi l'indécence.
Peu de sérieux, si peu de chance.
Bah ouai c'est mieux si tu vises l'instant.
J'ai ton instinct et ton flair pour guetter les fourbes comme une vraie louve.
Il y a bien qu'aux miens et qu'aux frères que j'ouvre,
Mon cœur aride ou vie cette foudre
Sans le sou je garde la fougue.
J'erre en feu, je crache le soufre.
Éprise de vie, je maîtrise le vide
J'ai trimé dur, es-tu fier de ta fille ?
« Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses !
Il faut nous battre pour libérer le monde, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l’avidité, avec la haine et l’intolérance.
Il faut nous battre pour construire un monde de raison, un monde où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.
Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous ! »
Leurs puces nous traquent
Leurs flics matraquent
Paranoïaques.
Des rixes éclatent
Pour de l'eau plate
On se déshydrate
On crève de soif
Quand d'autres se gavent
Le monde s'embrase
Peu de gens s'embrassent
Nos cœurs s'encrassent
Corps en titane
Les courtisanes
Fument leur gitanes.
Trafic d'organes.
V'là ma savane !
J'suis pas délicate.
Trop de délit de faciès.
Ils parlent de races, merde !
C'est soit je me fâche ou soit j'acquiesce.
J'suis pas abattu
J'suis venu noter leurs abus
Je tiens de toi est ce que t'as vu ?
Ce jeu de mots à leur insu ?
J'suis pas délicate.
Trop de délit de faciès.
Ils parlent de races, merde !
C'est soit je me fâche ou soit j'acquiesce.
J'suis pas abattu
J'suis venu noter leurs abus
Je tiens de toi est ce que t'as vu ?
Ce jeu de mots à leur insu ?
Paroles : Kal Speredia et Charles Chaplin (THE GREAT DICTATOR - Copyright © and ℗ Roy Export S.A.S. All rights reserved.)

