kalki bruxelles şarkı sözleri

C’était dans un matin des quartiers de Bruxelles Bien avant que camions, exciseurs de pitances N’engloutissent en leur ventre mon droit de subsistance Mon lendemain vivait au sein de la poubelle Ici, notre ordinaire n’est pas troublé de langues De cultures, de croyances, et moins encore de races Mais de la découverte d’un trésor ineffable Me permettant de vivre jusqu’à demain matin Ma peur n’est pas celle d’un verbe malveillant D’un regard pernicieux, d’un geste inconvenant Mon mal est bien réel, il pervertit mon corps Qui crie d’avoir le droit à subsister encore C’était dans un matin des quartiers de Bruxelles Mon lendemain vivait au sein de la poubelle Mon mal est bien réel, il pervertit mon corps Qui crie d’avoir le droit à subsister encore Quand apparait enfin le mets tant convoité A l’abris des regards du reste de la harde D’une brève impulsion, mécanique entrainée J’engloutis la denrée, délectable chaparde Ce bien qui fait du mal interpelle mon être Cette agape me brûle et me ravit encore Puis ma chair se détend décidée à renaître Pour entendre mon coeur réconforter mon corps Tout à coup les soldats de l’étrange pouvoir Viennent pour nous chasser loin de leur convenance Sous alibi de loi, dans des gestes couards Inquiétants uniformes aux sinistres consciences Je cours pour échapper aux coups et aux injures Tandis que certains autres, égarés de l’essaim Resteront sous leur joug, victimes des ordures Nous ne les verrons plus. Victimes de la faim… C’était dans un matin des quartiers de Bruxelles Mon lendemain vivait au sein de la poubelle Mon mal est bien réel, il pervertit mon corps Qui crie d’avoir le droit à subsister encore Le calme est revenu, assis dans un passage Le soleil à présent apaise mon audace Je regarde sans voir errer le métissage De la foule affairée à ses propres angoisses Le froid viendra bientôt, je me battrai encore Pour être encore un jour, un mois ou bien un an Au rythme des saisons, au rythme du décor En résistant toujours pour vivre intensément C’était dans un matin des quartiers de Bruxelles Mon lendemain vivait au sein de la poubelle Mon mal est bien réel, il pervertit mon corps Qui crie d’avoir le droit à subsister encore C’était dans un matin des quartiers de Bruxelles Mon lendemain vivait au sein de la poubelle Mon mal est bien réel, il pervertit mon corps Qui crie d’avoir le droit à subsister encore…
Sanatçı: Kalki
Türü: Belirtilmemiş
Ajans/Yapımcı: Belirtilmemiş
Şarkı Süresi:
Toplam: kayıtlı şarkı sözü
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