Seul

Seul dans la cabine, dans le cortège On fait les dièses, tej la haine de nos cortexs Loin du Top 10, enfermés dans le vortex Tout ce qui guide c'est la maille, comme dans un film de Scorsese Combien de temps avant de mourir Combien de temps avant que tout rime Moi, j'suis dans la joie, dans les sourires Mais y'a quelqu'un qui m'a nourri, et dans peu de temps je dois courir Avant que sentence m'attrape, j'prends l'ascendant, j'matraque Y'a pas grand chose à gratter, et que le son qui m'agrafe Une étincelle dans le brasier Quand j'regarde la ville et ses gratte-ciels Y'a moins de mains que de barrières Mais on les forcera j'peux le parier J'vois pas combien dans le sablier Mais il se videra pas tant que j'suis pas fier Saisons comme élément, on sort un son par cascade La vie dans les écrans J'habite au dessus d'une salle d'arcade J'enchaîne les fiches et les carcasses Des goutes de vie dans mes arcanes Des vérités dans des sarcasmes Et les miennes se baladent dans des 4 phases Seuls dans des appartements A regarder des films sur des bagarres de bandes Ecouter du son sur ces batards de vendus Si tu te mets à flancher ces cafards le sentent Et j'sais qu'à part le temps, y'a rien qui m'empêchera de parlementer Mais j'sais qu'à part le genj', pour être libre et droit, et pour vivre d'espoir Y'a pas de plan B nan y'a pas deux entrées Dans le vacarme je me sens seul et dans le calme j'peux me centrer On prend pas l'ascenseur Lentement monte les cent steps Que sur l'essentiel on reste concentrés C'est vers le haut qu'on s'entraîne J'marche sur la neige dans mes balades Et je fais qu'écrire quand t'es pas là On s'résume pas à nos balafres J'fais des sweet dreams dans des châteaux dans des palaces Seul dans la cabine, les flows décapitent Kampa aka carabine Tout dans la pratique, monter c'est pas facile On a un empire à bâtir Et l'cerveau s'aplatit mec Mais faut rester chauds comme un plat d'hiver Pour vesqui leur traquenard leurs balivernes Et peser plus lourd qu'un pachyderme, ouais J'complote seul dans ma breuchan Comme si j'avais quelque chose à prêcher Des schémas, des maquettes Des textes abrégés Que du feu, nan je me lance pas dans d'affreux chants J'attends de la saisir j'sais qu'il y aura pas deux chances Tous les jours tous un peu plus apprêtés Pour pas vivre une vie entière a regretter Profiter pleinement de nos deux bras, de nos deux jambes Le ciel gris la neige dans le décor Des mouvements que le cerveau décode Une inspiration qui déborde Et tout seul j'prends des instrus, je les dégomme Seul dans la cabine et je décolle Avant de me voir pousser des cornes J'essaie d'agir bien quand je peux On verra à la fin si je déconne