Jeunesse

J'récolte, j'dépense, j'enchaîne les boulots Routine varie, faut pas qu'j'pète un boulon Bois pas la vie trop vite au goulot Sinon tu t'aperçois très vite qu'c'est pas long Dur de soupçonner celui qui veut t'couler Toujours la même adré quand j'croise les poulets Dans toutes les bouches comme Ricola C'est l'objectif dans la musique qu'est fixé Pied d'vant toujours, même si y'a mauvais temps Jamais démodé, un peu comme un deux-temps T'affiches train d'vie qu'est pas l'tien en vrai Mais quand faut payer moi j'te sens moins prêt Plus loin toujours les yeux sur le butin Pour ça j'mène des enquêtes comme Arsène Lupin Ça fait bien longtemps qu'les textes sont vrais Rien d'plus simple que la vie pour l'démontrer À la base, plein d'pirates dans l'épopée Même si en certains, confiance j'ai ôtée Un p'tit peu d'biff et j'te sens hautain Un p'tit peu d'meuf, j'te vois culotté Tu sais qu'dans la ville, on a erré La routine, un dégoût amer D'mon cœur, elle essaye de s'emparer Pour ça, paré à tout stratagème Désolé d'abord, chérie, faut d'la monnaie Rien nous sert de rester là à papoter J'retire trois points et j'veski l'banquier Halag au bigo, ton plan a capoté Pourquoi tous les soirs, la teille tu vides C'est plus noyer la peine mais l'imbiber Tu sais qu'derrière l'sourire se cache un vide Que seule la nnaie-mo pourra combler Ce soir La lune éclaira la ville Le mal influencera mes envies J'veux plus jamais rencontrer l'ennui Demain Qui sera là pour t'nir mes appuis Il faudra en finir, j'ai plus répit Mission accomplie, ma belle l'a comprise Un démon à ma droite et un ange à ma gauche Avec ou sans eux, j'vais me blinder les poches Si j'ai des tals, faut qu'je partage aux proches Et qu'après mon buzz, plus personne se rapproche À force de traîner, j'vois ces gens qui méprisent Enchaîné, j'vais zoner et tourner sur Bériz Et puis mon âme s'en va, car la vie me l'a prise J'crois toujours en l'amour, c'est mon cœur qui s'épuise Donc, avec mes démons, je pactise Dans le Sud, un joint, un p'tit verre de pastis Le visage sans peine On n'aura plus d'âmes si on voit que tu glisses Y aura plus de blagues, on entend tes sottises Mais tu sais qu'c'est mort J'ai pas besoin de lé-par On s'comprend avec un regard On s'protège comme des chiens de garde Celui qui parle mal, on l'saute, on l'attaque On est des frères, d'un coup d'œil, on taille Après l'ravage sur le champ de bataille Mes démons sortent Pas besoin d'crier fort Dis-moi combien cela nous rapporte Du pe-ra, j'vais briser la porte À coups de grand chass-bar Et j'fais croquer mes reufs qui m'entourent Quitter les rues de Ris-Pa