4saisons

Tu m'fou la larme dépose tes armes, les fleurs du mal s'enflamment Affamé cent fois, j'm'égare effaré sans phare sans femme Loin d'la gare en fumant d'la frappe Ca sent fort donc forcément je rap sans fin sans faire d'la trappe Les tronches se crament claquent dès qu'je crache mon art Car j'ai plus d'un tour dans mon sac Et bien plus d'une corde à mon arc Valise à malice et grosse enclume dans le sac V'là que j'déballe le stylo plume dans le parc Sous l'arbre à l'ombre j'écris Même par temps maussade inspiré par Vivaldi Ou temps à autre par un Mozart j'me couche tard Et c'est bien souvent sous Satie que le satyre S'éprend à sortir de mes cauchemars Crade et récurent avec des crânes est quelques dents A marcher à contre vent pendant quatre années durant Avec sur le dos un genre d'égrégore en sang Je lui dit oh Arrache ta tête de mort on n'a rien faire ensemble J'suis encore jeune J'en suis à cent quarante quatre saisons Je fais des jeûnes Je fais des breaks pour stopper l'Poison J'écoute du son au clair de lune les quatre saisons C'est dangereux de perdre raison Avec un bout d'tesson d'bière dans ma maison C'est obstrué vers l'horizon Il fait froid dans ma prison j'ferme la fenêtre j'ai des frissons J'suis encore jeune J'en suis à cent quarante quatre saisons Je fait des jeûnes Je fais des breaks pour stopper l'Poison J'écoute du son au clair de lune les quatre saisons C'est dangereux de perdre raison Avec un bout d'tesson d'bière dans ma maison Tu n'as plus d'âme parle moi pas d'larmes Parle moi pas d'Art parle pas d'Madame Parle moi pas d'arbres des fleurs qui fanent Et de ces coups qui font avancer l'âne J'aiguise mes lames, j'déguise les drames Triste, J'fais des crises de nerfs Du coup mes rimes brisent des nez D'énuque des têtes, ça nique des mères Automne hiver printemps été Je parle d'éther je parle des terres brûlées Je parle de divers thèmes, j'parle de cibles ratées J'parle de guerre j'parle de peine Et j'vais j'crier à dix hyènes moi que je suis le ratel J'délie le meli mélo Démêlant les mots les langues en levant la voix roque J'délie le meli mélo Démontant l'démon dément en pétant sa baraque Puisque le Devil le Devil est là Puisque le Devil le Devil est là Au bord du vide ouais j'écris Même dans l'blizzard inspiré par Tchaïkovski Wagner passe jusqu'à très tard part ici Et j'finirais par me délecter d'un vieux whisky sans glace sur Debussy J'suis encore jeune J'en suis à cent quarante quatre saisons Je fais des jeûnes Je fais des breaks pour stopper l'Poison J'écoute du son au clair de lune les quatre saisons C'est dangereux de perdre raison Avec un bout d'tesson d'bière dans ma maison C'est obstrué vers l'horizon Il fait froid dans ma prison j'ferme la fenêtre j'ai des frissons J'suis encore jeune J'en suis à cent quarante quatre saisons Je fait des jeûnes Je fais des breaks pour stopper l'Poison J'écoute du son au clair de lune les quatre saisons C'est dangereux de perdre raison Avec un bout d'tesson d'bière dans ma maison