Les Machines à Rêver

[Intro] Dans l'ombre d'une vieille fabrique, Je cherche mon père, perdu dans ses souvenirs. [Couplet 1] Ses mains rugueuses touchent le métal froid, Son regard s'éloigne, perdu dans l'infini. Les néons dansent, figés comme des âmes, Sur nos vies détruites, nos rêves égarés. [Pré-Refrain] Les voix des travailleurs résonnent, Dans ma tête, elles murmurent, c'est fou. Une mélodie qui me tourmente, Des souvenirs qui pèsent, oh, sur nous. [Refrain] On n'est que des rêveurs égarés, Dans ce monde qui s'effondre, oh là là. Des espoirs qui s'éteignent lentement, Alors que tout s'écroule autour de nous. Mais on avance, malgré la tempête, Même si tout nous abandonne, Même si tout nous trahit. [Couplet 2] Élise joue son violoncelle, Dans les ruines de notre passé. J'entends les derniers soupirs, Des machines qui s'éteignent en silence. Nos voix s'entrelacent dans l'ombre, Dansent entre les fils déchirés. [Pont] Les factures s'accumulent comme la poussière, Sur les souvenirs de notre famille. Mon père se perd dans les jeux, Tandis que ma mère pleure, le cœur lourd, Dans notre cuisine qui s'effondre, Comme nos rêves dispersés. [Refrain] On n'est que des rêveurs égarés, Dans ce monde qui s'effondre, oh là là. Des espoirs qui s'éteignent lentement, Alors que tout s'écroule autour de nous. Mais on avance, malgré la tempête, Même si tout nous abandonne, Même si tout nous trahit. [Outro] Les machines sont silencieuses, c'est vrai, Mais nos cœurs battent encore, Comme des moteurs fatigués, Dans cette nuit qui nous engloutit, Dans cette nuit qui nous engloutit, Dans cette nuit qui nous engloutit, Dans cette nuit qui nous engloutit.