l'écho des rêves les murs hurlent ton nom şarkı sözleri
[Intro]
Dans l'ombre, où tout se mélange,
Nos souvenirs dansent, un doux échange.
[Couplet 1]
Dans la cave où la lumière vacille,
Tes dessins sur les murs, nos ombres qui brillent.
Je garde en mémoire ton sourire devant ce tableau,
Ces créatures qu’on dessinait, quand tout avait du flow.
On rêvait d’évasion, l’art comme abri,
Dans cette ville sombre qui nous tenait en vie.
Nos nuits à crier nos peurs les plus sincères,
Pendant que le monde s’éteignait, loin de nos prières.
[Pré-Refrain]
J’entends ton nom qui résonne,
Dans ce béton qui nous donne des frissons.
Mes mains tremblent encore un peu,
Quand je touche à nos rêves, à nos vœux.
[Refrain]
Les murs crient ton prénom,
Dans ces couloirs oubliés.
Les murs portent ton nom,
Comme un secret gardé.
Et moi je crie tout bas,
Nos rêves déchirés,
Les murs murmurent tout bas,
Marie-Claire, oh Marie-Claire.
[Couplet 2]
T’es partie à Bruxelles, emportant tes créatures,
Pendant que moi je traîne dans nos ruines d’aventure.
J’ai brûlé mes pinceaux, mais j’entends encore ton rire,
Quand on taguait nos peurs sur les murs à détruire.
Ces nuits de folie, ces moments de passion,
Où nos mains se frôlaient dans l’ombre de nos visions.
Aujourd’hui tout est fini, mais les traces demeurent,
De nos rêves éclatés et de nos cœurs rêveurs.
[Pont]
Dans un vieux carton, j’ai retrouvé nos souvenirs,
Tes monstres qui dansent encore sur le papier qui chavire.
Que c’était naïf de croire à l’évasion,
Ces murs sont devenus notre unique raison.
Nos dessins, nos gardiens, nos âmes en écho,
Qui nous rappellent ces nuits où tout était beau.
On pensait pouvoir changer le cours des choses,
Avant que la réalité ne vienne tout morose.
[Refrain Final]
Les murs crient ton prénom,
Dans ces couloirs glacés.
Les murs gardent ton nom,
Comme un secret volé.
Et moi je pleure tout bas,
Nos rêves pulvérisés,
Les murs murmurent encore,
Marie-Claire, oh Marie-Claire.
[Outro]
Un à un les néons s’éteignent dans le noir,
Mais tes monstres respirent encore dans ce couloir.
Où nos rêves d’enfants continuent d’exister,
Dans ce sous-sol oublié qui refuse d’effacer.