Silence Avant le Carnage

Dans les ombres, je rampe, silencieux et froid, Mes griffes luisent, avides de ta foi. Un murmure suffisant pour semer la terreur, Chaque battement de cœur me guide vers ton labeur. Je suis la nuit, le prédateur parfait, Aucune lumière ne pourra me freiner. Ton souffle se brise, la peur te consume, Sous ma mâchoire, ton destin se résume. Du sang sur mes crocs, des cris étouffés, Dans mon sillage, la mort vient danser. Un festin d'horreur, un bal glacé, Je suis l'ombre, l'instinct affûté. Je traque les âmes faibles, leur chair un festin, Chaque souffle éteint devient mon refrain. Les couloirs résonnent de tes pas désespérés, Mais ma faim ne laisse aucune échappée. Tes armes faiblissent, ton courage vacille, Face à ma rage, tout homme est fragile. Je suis le cauchemar que rien n'éteint, Dans mes griffes, tout espoir prend fin. Du sang sur mes crocs, des cris étouffés, Dans mon sillage, la mort vient danser. Un festin d'horreur, un bal glacé, Je suis l'ombre, l'instinct affûté. Les étoiles brillent, témoins silencieux, De ma danse macabre sous un ciel ténébreux. Les couloirs suintent d'effroi et de peur, Ma silhouette suffit à sceller ton heure. Je suis l'écho de tes cris étouffés, Le bourreau d'un futur déjà condamné. Un cycle sans fin, une chasse ancestrale, Toi, une proie, et moi, ton ultime mal. Dans ce labyrinthe d'acier et de feu, Chaque mouvement révèle ce que tu veux. Mais rien ne peut fuir l'instinct primal, Je suis le maître, le règne brutal. Dans mon étreinte, la vie s'efface, Un spectacle d'horreur qui jamais ne lasse. Les ténèbres m'obéissent, je suis leur enfant, Toi, pauvre proie, déjà agonisant.