Éclipse

Quand on a commencé, poto on avait les poches vides J'étais qu'un pauvre type, j'enchaînais les post-its Je m'étais mépris quand j'avais cru que j'allais soudain voir Mais notre histoire partait en fumée comme un coup d'un soir Peu à peu ça s'empire, car peu à mes vices me tuent J'aimerai avoir le temps, mais ce temps n'existe plus Depuis des années, depuis que les fleurs ont fané Les yeux noircis par le mal, les poumons noircis par les années Je ne dirai plus qu'il fallait, issu d'la jeunesse tej par l'état Chez nous l'espoir disparaît ou se fait tej par les toits (par les toits) J'avais dit qu'j'arrêterai, pourtant je n'fais que d'parler d'toi (parler d'toi) J'les avais déchirées, puis j'ai repeint les toiles Et si un soir tu manques de lumière, j'te ramènerai pleins d'étoiles Et j'te ferai des discours où l'on se verra bientôt blindé d'tals Solo j'suis perdu, car sur l'allée je perdure Et si j'ai la flemme de l'faire, j'me dirai que c'est hyper dur Puis j'ai l'allure du p'tit Bart dans les Simpson (Simpson) J'arrive pas à l'avaler, donc j'avale du Gibson (Gibson) Si mon équipe sonne, tu ferais mieux d't'éclipser (casse toi) Car si t'es pisté, on s'en branle de qui t'pistonne J'leur pisse à la gueule, ils avalent la pisse du diable J'suis qu'à 10%, j'suis même pas au bizutage Belek à toi si tu tailles, t'oublieras la constitution Quand ça va pas le soir, je leur fournis du son J'fais des ceaux-mor, j'ai lu plus d'400 sommaires La plupart des miens sont morts, mais la plupart des miens sont frères J'crée des fondations loin de notre champ d'action Chaque chose nocive reste pour moi une putain d'tentation Dans l'ostentation, pour ne pas me décevoir J'ai fermé les yeux pour ne plus apercevoir On fait des efforts au fond pour se nourrir J'attend le jour où je lâcherai un sourire Depuis ce matin, j'entend le vent souffler Peut-être que mes visions n'étaient pas des mirages Peut-être qu'aujourd'hui le temps voudra changer Et qu'on ira danser à deux au-dessus des nuages Je sais que mon avènement prendra moins de quelques heures J'ai enterré les peines de cœurs avec quelques fleurs J'leur ramène la chaleur, poto c'est presque automatique J'leur vend du rêve jusqu'à pas d'heure La vie n'est pas photographique (pas photographique) J'avais le regard vers l'estrade (quoi), mais y monter jamais d'la vie Maintenant je suis sur l'estrade (quoi) Et y descendre jamais d'la vie C'est la même, j'passe ma vie à repenser la veille La journée j'coupe des prod, j'passe la nuit à découper des lamelles (ouh) Mais c'est la même, pourtant j'ai changé là final J'fais du miel pour l'abeille et je chante pour la cigale (frère) Le plus important c'est le parcours (yé), c'est pas tout c'qui m'incite à l'faire (frère) Guette la personne que j'deviens quand j'étais l'seul tipeu du fond qu'on invite à s'taire (taire) Solo devant le miroir, j'ai sorti tous les rêves bien cachés dans le tiroir J'm'efface dans la rive quand j'écris dans le grimoire J'avais tout bâclé, il suffisait d'y croire Vision double, comment pourrais-je louper l'shoot Si j'lâche, j'aurai pas l'assurance que l'on m'écoute J'ai mis des doutes empilés dans des pots de fleurs J'sais même plus si j'me sens bien ou Ou si j'ai mal au coeur