LA RUMEUR

Semblant tomber du ciel dans ta bouche d’égout Dans le creux d'une oreille dans laquelle elle s'engouffre Tes commérages tenaces feraient battre des montagnes Nourris de contre vérité de ton poison verbal Ainsi naquit la rumeur fantôme sans état d'âme Tant de calomnies, quolibets pour faire pleurer les dames Les chuchoteurs la nomment «ragot» dans les campagnes Le mensonge est son ADN des fakes news sur la toile Allez laisse-la couler la rumeur, tumeur de tous leurs fantasmes Allez laisse-le réciter par coeur Regarde ce navrant spectacle On m'a dit que Il partait que, C'est sûr ! Moi j'en rigole encore Allez laisse-la couler Persuadé du pire ton déni me dégoute C'est détruire les uns quand les autres l'écoutent. Ses commérages tenaces, se faufilent et m’agace Et l'humanité se gave de ce navrant spectacle Hors des murs tu colportes tes bruits de couloirs Quand urbaine est la légende, elle alimente des histoires Les bavardeurs la nomment brève de comptoirs On récolte ce que l'on sème, langue de pute notoire Allez laisse-la couler la rumeur, tumeur de tous leurs fantasmes Allez laisse-le réciter par coeur Regarde ce navrant spectacle On m'a dit que Il partait que, C'est sûr ! Moi j'en rigole encore Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler Allez laisse-la couler