Les éléphants

Sur une botte de paille ou sur le bas d'un rideau Je jetterai mon âme et j'y laisserai mon manteau Sur le coin de la table dans la chambre à coucher On dessine à l'encre noire des trottoirs et des cafés Des visages et des gros nuages Solides Sordides Et tout ce que tu veux J'y repense encore un peu J'avance mais je ne veux plus attendre Tout seul Dans cette chambre que je n'aime plus Si pour ta première phrase il y a des mots qui te manquent C'est qu'il n'y a plus de place pour les paroles du dimanche Et comme il te manquera toujours un ami Pour te parler d'amour et pour t'en donner l'envie Rien ne sauvera les éléphants Du calme qui les attends Là bas Où l'on ne compte pas le poids des choses Comme une poire qui be pourrie plus Dehors Un après-midi Torride Qui ne dure que le temps d'une pause Wohohooooooooooo Wohohooooooooo Wohohohooooooooooooooo Wohohooooooooooo Wohohooooooooo Wohohohooooooooooooooo WAAAAA