One shot ya

J'ai cru que c'était bon, j'ai cru que c'était bon J'ai prié, j'ai vu des démons, j'ai vu des démons Demain est un autre jour, j'sais pas jusqu'à quand j'vivrai Mais, été, automne, hiver, je me suis enivré Le vécu est dur, dans ce monde sans pitié Le mic est branché, dis-moi quand j'y vais Tout niquer, crois-moi c'est dans l'idée M'empiffrer mais jamais m m'en mettre dans le pif Et ne pas connaître de crise d'identité Pas idolâtrer, pas envier, même quand tu vois ses gens briller Un bédo vient d'mourir, ramène un cendrier Violet, violet, sont ce genre de billets C'est stupide mais si tu brilles, les femmes vont encore crier Encore crier, et peut-être même se tortiller Ici, y'a pas d'atmosphère peace C'est long comme les travaux castor de la gare d'Austerlitz Hardcore, j'fais les choses en toute modestie Le flow, l'estime, le côté street, mais il faut qu'j'respire J'suis d'l'époque Ill, Cassidy et Lesly Ça tourne dans la hi-fi quand la technique est précise J'suis un grand gamin Envie d'remixer la Marseillaise comme Jean Gabin Ce texte, j'l'ai écrit dans une grange en une trente Toi aussi tu sens vraiment que j'ai plus l'temps La banlieue est sale mais on s'y balade comme des sultans J'prépare mon futur en priant plutôt qu'en hurlant T'es mort dans l'film quand t'es pas à la base du plan Mon flow devient tranchant juste en l'affutant Ou parce qu'y'a Fu d'dans Faya en train d'tafer comme la plupart du temps Ou sur un futon, ferme ta gueule du con J'crois bien qu'dans mon pochon, y'avait vraiment du bon Sur l'côté comme Pocho, allô maman Bobo Grosso modo j'voulais planer comme Porco Rosso Incompris, j'attends qu'mon destin s'accomplisse Une multi-syllabe dans l'rap, je crois qu'ça compte triple Un con kiffe, embrasse la bague comme si j'étais le pontife On dira que j'ai fumé un ou deux bons spliffs Ouais, ça rappe sans s'arrêter Ma plus belle inspiration a eu lieu dans un wc J'ai cru qu'c'était bon, j'ai cru qu'c'était bon Mais après avoir prié, j'ai vu des démons J'ai vu des démons, j'ai vu des triangles Le diable vend du rêve, on est ses clients Cette année, j'sais qu'la faucheuse va m'épier A 33 ans, j'vais sentir les braises sous mes pieds J'adore les faire rêver Un peu comme cette femme qui n'sait pas lequel aimer J'pourrais mourir demain comme une chanson d'Obispo Ou au bistrot, un jour de grève dans les hôpitaux One shot, car j'ai pas la force pour un refrain Ou même une mélodie, la maladie du métronome Un vrais bonhomme qui nique vos codes et vos rimes Retiens, R.fugit comme album éponyme Man, c'est pas un son de salope C'est juste des pensées qui sortent du fond d'ma gorge Attends, il reste encore de l'instru J'finis chaque miette dans l'assiette car je viens de la rue J'vais pas mentir au sujet d'ma vérité F*ck le nombre de vues, Dieu me donne c'que j'ai mérité J'vais rapper jusqu'au fade, fumer jusqu'au filtre Urbanaghen, R.Fugit Ca défonce comme le Neuro sleep Paris, Copenhagen Ma men, tu nous trouveras pas sur copains d'avant Le rap, c'était pas mieux, c'était trop bien avant Maintenant, ça vend de la lavande, on s'avance sans jouer les savants Attends, j'm'absente pour sauver les apparences Plein d'amour pour mes parents, quel talent Effarant mais attends, une dernière chose Mon cœur était riche même quand j'étais pauvre