TON CUL

Ton cul charmante Virginie N’emportera pas ses amants au paradis Ton cul viendra finir sa vie Loin de cette agitation de ces insomnies Ton cul n’aura pas cet honneur D’être encore vénéré lors de sa dernière heure Ton cul n’est rien qu’une lumière Qui fait pleurer mon cœur mon grand cœur de misère Ton cul charmante Virginie Est l’équation qui mène aux termes de ma folie Ton cul pour moi n’a aucun prix C’est vingt ans de carrière au fin fond de la nuit Ton cul bien sûr n’est pas à l’heure Toujours en avance de deux ou trois longueurs Ton cul est un peu cette terre Qu’aborde le marin au bout de sa croisière Ton cul charmante Virginie A un vocabulaire somme toute assez réduit Ton cul ne sait dire que oui Quand on l’invite poliment à une petite sauterie Ton cul aime se laisser faire Quand on vient le surprendre sans les mains par derrière Ton cul cet infernal rappel Qui mène à la beauté des anges surnaturels