Je t'aime quand tu n'es pas mienne (feat. Aïdy BONHEUR)

Ce qui ne comptait plus tout à coup fait mon essence Je deviens plus fixe sur l'admiration de ma présence D'un l'autre côté, elle ne se voit pas sans Moi Comme cette partie de l'autre implanté en soi J'ai la plus belle des sensations face à ses fous rires Esquivant toutes ses mines, je ne vois comment lui dire Des étincelles remplissant ses yeux Des rêves tout plein le cœur Au coucher du soleil dans les cieux Ce qui marque le temps c'est nos peurs Aussi beaux que soient les sentiments, aussi dure est leur noirceur Autant précieuse est la quête, foncées sont les traces de nos pleurs Le besoin humain masque parfois ses qualités Car le vide à combler devient sa seule réalité Les pensées du jour sont les résidus des souvenirs d'hier Comme si je passais mon temps à trébucher sur la même pierre Ma philosophie devient victime de ma propre personne Plus je me perds à son sujet, plus elle s'abandonne Elle est présente corps et âme, elle dépose tout son être à mes pieds J'y suis malgré moi, chaque goutte de ses larmes que je m'apprête à essuyer La disparition de mes sentiments pour elle est aussi violente que ma façon de la regarder passionnément Je tenterai de l'expliquer avec des mots justes, mais il me faudra bien plus que des arguments Je la voulais près de moi pour effacer toutes ses peines Je l'ai eue, mais tout ce que j'ai fait c'est d'empirer les siennes Une vague de pensées sur les rivages de mon cœur Tout en moi l'invitait à dompter toutes ses peurs L'instant est calme, j'assiste au loin à l'errance de cette fleur Je deviens colon, car ma présence est défavorable à ses terres