t-lyrisme s.o.s perle des antilles şarkı sözleri

Le cinq décembre mille quatre cents quatre-vingts douze au temps des navigateurs Ils ont découvert ta terre sous symbole de délivrance Ils se sont épris de ta beauté et s'enivre de ta douceur Tous tes enfants ne pouvaient guère voir ta déchéance Il s'appelait Christophe Colomb Le présage était bien dans son nom On t'appelait Kiskeya ou la perle des Antilles Au temps des taïnos ;ils n'osaient clamer leurs intentions Un sourire géant ;et un faux air de gentille C'est le début d'une traite où tes entrailles sont en tribulations Ça fait des siècles que tu souffres mère Prends ma main il est encore temps de se défaire de la peur d'être libre et commencer à vivre Libérée de leur emprise ;libérée de toutes les crises Ça fait des siècles que tu souffres mère Prends ma main il est encore temps de se défaire de la peur d'être libre et commencer à vivre Libérée de leur emprise ;libérée de toutes les crises Je ressens ta tristesse à chaque écart de vitesse Tu te prives sans cesse de connaître l'ivresse De peur que tes oppresseurs te tienne en laisse Une vérité bafouée sous le coup d'une main tendu J'entends le bruit des fouets à chaque fois qu'on te traite comme une vendue Une découverte de l'Amérique qui débouche sur l'esclavage Se rendant à l'évidence; on était uni sans aucun clivage On sépare tes filles de leur mari Violé sans aucun prétexte On attendait leur retour Tétanisé avec notre silex On avait bien la voix mais sans droit d'ouvrir notre bouche Au temps des bourreaux où une fissure d'os n'était qu'une touche Les visiteurs deviennent bien évidemment des maîtres Pour un traitement de faveur on se comportait comme des traitres En pleine dépossession de nos corps Passant toute la journée à travailler dans les champs Tes enfants et toi n'étaient plus en accord Car ils t'exploitent au profit de ceux qui ont fait couler ton sang Contraint de rejeter nos coutumes ancestrales Ayibobo Boukman Makandal Nap planifye revolisyon an an kachèt Bobo a fon men nou pap fè skandal Toussaint Louverture était en possession de toutes les cartes Il écarte les dangers et met par terre votre Bonaparte L'ennemi résiste Mais viendra le temps où régna bien notre empereur Dessalines Nous voilà aujourd'hui premier peuple noir libéré de son abîme Le dix-huit mai dix-huit cents trois on a procédé à la formation de notre bicolore Arrachant le blanc du reste ;enfin un effort indolore Vois tu chère mère? Il y a encore de l'espoir On a en mémoire des enfants qui ont su t'aimer dans tes déboires... Ça fait des siècles que tu souffres mère Prends ma main il est encore temps de se défaire de la peur d'être libre et commencer à vivre Libérée de leur emprise ;libérée de toutes les crises Ça fait des siècles que tu souffres mère Prends ma main il est encore temps de se défaire de la peur d'être libre et commencer à vivre Libérée de leur emprise ;libérée de toutes les crises Un changement promis à chaque instance cela ne devient que du fable Le talent de la jeunesse se retrouve asphyxier dans le marbre On pointe l'exploitation occidentale Sans admettre que le changement vient de l'intérieur Chaque réaction devient fatale S'il vous convient de défaire les constructions de notre terre Est-t-on devenu nos propres oppresseurs? La plus belle des révolutions reste celle qu'on exécute sur soi même Une guerre civile qui ne cesse de prendre l'ascenseur Apeuré dans notre miroir il n'existe qu'ailleurs le problème A quoi sert d'avoir un discours révolutionnaire? Quand on ne fait que piller et cribler nos confrères Le patriotisme est bel et bien gelé dans une chambre froide Comme si les valeurs comme l'honneur n'étaient plus louable On a la fierté des ancêtres mais pas leur amour et leur courage Comme si leur nom est à honorer seulement à l'approche de l'orage Ils ont combattu leur démon extérieur Mais Qu'en dira-t-on de cette partie intégrante en nous même? Agir au nom du peuple semble être affaire Lorsque vos promesses devant l'argent symbolise la flemme Ça fait des siècles que tu souffres mère Prends ma main il est encore temps de se défaire de la peur d'être libre et commencer à vivre Libérée de leur emprise ;libérée de toutes les crises Ça fait des siècles que tu souffres mère Prends ma main il est encore temps de se défaire de la peur d'être libre et commencer à vivre Libérée de leur emprise ;libérée de toutes les crises
Sanatçı: T-Lyrisme
Türü: Belirtilmemiş
Ajans/Yapımcı: Belirtilmemiş
Şarkı Süresi: 5:21
Toplam: kayıtlı şarkı sözü
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