La Mort

J'entends des rumeurs Mon nom ne les lasse pas depuis tout ce temps Mais moi, j'suis dans la rue, mec Je sens les problèmes en regardant le temps qu'il fait derrière la fenêtre J'ai pas de peur Soit c'est moi qui en suis une, soit ces gens n'ont plus de cœur Une vie, j'en consomme une Puis j'en prends une autre dans l'heure Je mets des fins sur leurs noms Des stops sur leurs bonheurs Je suis causé par les hommes Ou la putain de nature Les dépressifs me mettent en peinture Mon regard, il est noir, c'est sombre, c'est sombre J'frappe du drogué en zonz, à la magistrature J'attends dans la ruelle Les mauvais sourient en me voyant arriver Et les bons me trouvent si cruel Je poursuis les vivants Banale comme un coup de vent Sauf que je gagne le duel Je suis en chacun d'eux Et quand le temps passe, je grossis pas qu'un peu Je suis un chacal T'auras beau courir, quand je veux, j'attaque Je prends la vie des hommes, en premier les meilleurs T'as des couilles, on se pète dans la ruelle La danse de la mort, j'en suis le meneur J'écris les histoires comme Bruel Le couloir est tout noir Personne ne m'a oublié, certains deviennent soulards Lèvres violettes et peau blanche Ton corps a servi dans la nuit comme défouloir Je suis là au travers de la route Je cause des dépressions, surtout pleins de tourments Avant, je me servais de la rouille Maintenant, j'apparais aux voitures en plein tournant Et je sais que tu as mal car tes proches partent Ils vont tous tomber, je fais l'effet d'un croche-patte Pense un peu à moi, déconnecté du réel Si je tends la main, ne crois pas que les anges passent La muerte t'attend dans une douille bien stockée, juste au fond du canon Ton corps fait de cendres par le bidon d'essence se trouve au fond du camion J'attends dans la ruelle Les mauvais sourient en me voyant arriver Et les bons me trouvent si cruel Je poursuis les vivants Banale comme un coup de vent Sauf que je gagne le duel Je suis en chacun d'eux Et quand le temps passe, je grossis pas qu'un peu Je suis un chacal T'auras beau courir, quand je veux, j'attaque